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ANGOULÊME HISTOIRE DE LA VALLEE DE LA GRAND FONT



ANGOULÊME "HISTOIRE DE LA VALLEE DE LA GRAND FONT DEPUIS LE PLATEAU DE SAINT-ROCH AU FLEUVE CHARENTE



LA VALLEE DE LA GRAND FONT ET SES MONUMENTS ARCHEOLOGIQUES ET HISTORIQUES DU MOYENÂGE A NOS JOURS

Emissions Radio RCF Charente "Parlons Patrimoine

Deux émissions concernant les recherches du GRAHT dans la vallée de la Grand furent enregistrées en fin d'année 2021 aux studios de la radio RCF. L'une se rapportait aux visites réalisées dans la vallée par le service du patrimoine de Grand Angoulême et l'autre par le GRAHT au sujet de ses recherches sur la rivière "La Vimière" et les "Cinq gares d'Angoulême". Vous pouvez retrouver ces émissions en cliquant sur les liens suivant sur Internet.

AVANT-PROPOS

C’est au cours de l’année 2000 que les premières recherches virent le jour dans la vallée de la Grand Font. Elles s’organisèrent autour le la rivière « La Vimière » et de son réseau d’Aqueducs qui captait les eaux des sources de la vallée. Ce réseau s’étendant sous le plan de voies de la gare SNCF d’Angoulême voyageurs et marchandises, nous avons étendu nos investigations sous toute la superficie de celle-ci, jusqu’à la rivière « Charente ».

Nous avons donc reconsidéré toute l’histoire de la vallée depuis le Moyen-âge jusqu’à nos nos jours. A l’origine, il n’y avait aucune habitation dans le quartier. Les premières populations qui vont s’installer auprès des sources, sur les coteaux et dans la vallée vont être des individus bannis hors les murs de la cité d’Angoulême afin d’éviter les risques d’épidémies.

Lépreux et pestiférés serons chassés de la ville et évacués en divers endroits du plateau d’Angoulême. La vallée de l’Anguienne, les chaumes de Crage, la vallée du Lunesse au pied de Saint-Roch, le secteur de la vallée de la Font Noire, les rives de Charente à Port l’Houmeau dans le quartier Saint-Jacques. Le plateau de Saint-Roch et sa chapelle, conservent encore le souvenir de ce passé tragique pour cette population de démunis.

Afin de soigner ces malheureux, on va bâtir des lieux de soins, des Hôpitaux (Saint-Roch sur le plateau et un autre à l’Houmeau) et des maladreries (Les Mérigots à l’Isle d’Espagnac, Baconneau et l’Houmeau).

Ces lieux accueilleront une foule de malades qui seront soignés par des religieux. Ils vivront pauvrement dans des abris sous-roche, des cavernes, des grottes, des souterrains et souterrains refuges qu’ils construiront ou aménageront eux-mêmes. Ils s’installeront à proximité des sources dont la vallée conserve dans sa mémoire ancestrale les noms de source de la Vierge, des Lépreux, de Saint-Lazarre, fontaine des lépreux, bassins des lépreux.

Le GRAHT au cours de plusieurs années de recherches menées en partenariat avec la COMAGA, aujourd’hui Grand Angoulême, a mis à jours plusieurs ouvrages souterrains en pierre sèche ou creusés dans la roche calcaire, des bassins, des lavoirs et de nombreux aqueducs. L’Aqueduc de la Vimière et son réseau sous la gare d’Angoulême firent l’objet des mêmes attentions. Enfin, pour achever notre travail nous avons commencé à travailler sur l’histoire des cinq gares d’Angoulême et de son impact économique pour la ville, le quartier et sa population.

Tous ces ouvrages firent l’objet de relevés de mesures, de dessins, photographies et de vidéos pour conserver la trace de ces monuments modestes mais faisant partie de notre histoire et de notre patrimoine. Ces recherches durèrent de l’année 2000 à 2005. Et le silence retomba sur la vallée.

En 2019, le GRAHT fut contacté par la municipalité d’Angoulême dans le cadre de la valorisation du quartier de la Grand Font (ORU-Opération de Renouvellement Urbain) qui nous demanda si nous avions des éléments intéressant le patrimoine de ce faubourg. Après avoir dressé une liste de tous les sites observés et étudiés, nous transmettions aux élus les éléments d’études en notre possession.

Quelques temps plus tard (mais pas longtemps) suite à un rendez-vous téléphonique, nous décidions de nous rencontrer pour tenter d’établir le lien autour de la rivière « La Vimière », ses aqueducs, les sources et ses monuments, le réseau souterrain de la gare d’Angoulême, le passé ferroviaire avec la naissance des cinq gares, le développement économique du quartier, l’occupation allemande durant la guerre 1939/45 avec ses bombardements, ses victimes et ses déportations et ses conséquences d’après guerre après la ruine du faubourg.

Après une année de transition, le GRAHT tout au long de l’année 2020, reprit ses investigations dans la vallée à la recherches des monuments étudiés 20 ans auparavant. Il faut souligner à une exception près le soutien de la population et des propriétaires des parcelles sur lesquelles nous avons recensé des monuments.

Il n’y eut qu’une seule fois où nous n’avons pu pénétrer sur une propriété qui ne répondit pas à nos courriers, puis un autre site très intéressant avait disparu par nécessité car il présentait un danger pour les riverains et la circulation routière. Mais nous avons retrouvés tous les autres, plus un autre site inédit et la technique ayant évoluée au cours de ces 20 dernières années nous avons pu refaire des photos numériques.

Au cours de cette période plusieurs entrevues se firent à la mairie d’Angoulême pour suivre l’avancée du projet et enfin un calendrier des animations pu voir le jour au début de l’année 2021. Aujourd’hui plusieurs visites des sites archéologiques et historiques de la vallée ont déjà eut lieu et celles-ci se poursuivront jusqu’à cet automne.

Quant à nous, à la fin de ces années de recherches, un ouvrage de 676 pages a vu le jour.

Si vous le souhaitez, vous pouvez-vous le procurer auprès de notre association en nous contactant par mail. Voici nos coordonnées : Adresse mail : Daniel.bernardin.graht@gmail.com

Le prix de notre ouvrage est de 25€ + 5€ pour frais d’envoi. Le règlement est à effectuer par chèque uniquement qui doit être à l’Ordre du GRAHT. N’oubliez pas de mentionner votre adresse postale.

L'article que nous postons sur notre site, n'est qu'un extrait des chapitres qui constitue cet ouvrage. Il retrace l'histoire de la vallée au cours des âges. Pour connaitre véritablement le passé de ce quartier, nous vous conseillons de nous contacter pour l'achat de notre livre qui se présente sous la forme d'un CD en PDF.

L’Hôpital Général

On peut considérer qu’il fut la première installation moderne dans ce quartier qui s’étend de la vallée de la Grand Font au pied du plateau Saint-Roch d’Angoulême. L’Hôpital Général remplaça l’Aumônerie Saint-Roch de l’Houmeau fondée en 1532, où étaient soignés les lépreux et autres contagieux hors de l’enceinte de la ville, dans la seconde partie du XVIIe siècle. Pratiquement sauvage et déserté du fait de la présence des lépreux et pestiférés dans cette étendue abandonnée aux bannis et déshérités, un édit du roi Louis XIV en 1661, va apporter une certaine animation au nord de la ville. Le souverain décide que chaque ville importante doit se doter d’un hôpital pour recueillir les enfants abandonnés, les infirmes et les malades. Etc.....

Le cadastre de 1825, nous dévoile que le quartier de la Grand Font se nommait depuis le Moyen-âge vraisemblablement « La Grand Font de Saint-Martin ». Cette appellation d’origine médiévale indique qu’une fontaine dédié au Saint-Martyr des Gaules est probablement celle que l’on connait aujourd’hui sous le nom de « Fontaine de la Vierge » ou « Fontaine des Lépreux » ou encore sous le nom de « Fontaine de Saint-Lazare ». Celle-ci se situe de nos jours sur la propriété de la « Villa des Sources », Le nom de Saint-Martin subsista très certainement jusqu’au XIe siècle puis le nom de la source changea, lorsqu’au XIIe siècle on expulsa les lépreux hors les murs d’Angoulême, après que Girard II évêque du diocèse, fit construire la maladrerie des Mérigots, vers 1101, à L’Isle d’Espagnac. Tout le quartier possède un nombre incalculable de sources des lépreux, bassins, souterrains ou grottes des lépreux. Etc......

INSTALLATION DES LEPREUX ET DES PESTIFERES DANS LA VALLEE

Les Lépreux

L’étude du cimetière des lépreux de Saint-Roch a donné lieu à une prospection générale du secteur géographique s’étendant de la D699 à l’Est vers la gare SNCF d’Angoulême. La barrière rocheuse supportant le plateau de Saint-Roch, Bel Air et le Boulevard Denfert Rochereau fut explorée minutieusement. Ces recherches amènent la découverte de nouveaux sites. Orientée au Nord, la falaise est percée de grottes et renferme plusieurs abris sous roches qui furent aménagés pour servir de refuges. Etc......

Les moines de la maladrerie des Mérigots de L’Isle D’Espagnac venaient leur prodiguer des soins et les nourrir. Le Cadastre de L’Isle D’Espagnac conserve sur les registres le souvenir de cette aide humanitaire. La « Maladrerie » et « Belle Ecuelle » rappellent la nature des bienfaits qu’ils leur accordaient. Une Chapelle, dite chapelle des Lépreux dédiée à Saint Roch, patron des pestiférés, fut construite pour qu’ils puissent assister à l’office religieux. Leurs morts étaient enterrés à peu de distance sur le plateau. Il a conservé l’appellation populaire de cimetière des lépreux. Etc.....

Les Pestiférés

Les grandes épidémies de peste des XVIe et XVIIe siècles grossiront cette population. Déjà en 1476, René 1er Le Bon, roi de Jérusalem, duc d’Anjou et Comte de Provence fera transformer les léproseries pour y accueillir et soigner les pestiférés sur son territoire. On peut penser que c’est au début du XVIe siècle que cette idée se propagea au royaume de France. Le 1er Avril 1502, on jette hors de la ville d’Angoulême les contagieux. Les portes de la cité sont barricadées. Ils recevront un morceau de pain, du vin et un peu de viande. Mais les mesures de prévention s’alourdissent. On jette hors les murs, les veuves, les enfants et le mobilier leur appartenant afin d’endiguer la contagion. En Juin 1502, la situation n’a guère évoluée. Les malheureux vivant trop près de la ville sont envoyés près des chaumes de Lyon (Saint-Marc), les Chaumes de Crage, à (Ma Campagne, près de Puymoyen), sur L’Isle D’Espagnac près de Chaumontet et Lunesse (à la Font Chauvin) et la Grand Font. Là, ils logent dans les grottes et sous les appentis qu’ils ont fabriqués sous le rocher le long de la falaise. On en achemine également vers la Garenne et les Chaumes de Crage au sud d’Angoulême et on expulse ceux installés près de la porte de Chande. Un nombre considérable trouva refuge sur les pentes du plateau de Saint-Roch au-dessus de la vallée de la Grand Font. La première vague de peste a eu son compte de morts. En 1505, le mal sévit à nouveau et ce sont les aumôneries qui sont les plus touchées. Au printemps 1512, on annonce le retour de la lèpre, puis celui de la peste qui revient en 1515. En 1516 on bâtit la maison dite Saint-Roch à Baconneau pour recevoir les malades. Quand ils ne meurent pas de maladie, ce sont la faim et la misère qui tuent les habitants d’Angoulême. La maladrerie des Mérigots (vers 1101) et l’hôpital de Baconneau devenant insuffisants, on construit en 1532 à l’Houmeau un nouvel hôpital Saint-Roch à proximité de l’église Saint-Jacques. Vers 1540, la lèpre fait à nouveau parler d’elle. Etc....

ETUDE HYDROLOGIQUE DU BASSIN DE LA VALLEE DE LA GRAND FONT ET DE SON PATRIMOINE HISTORIQUE

Hydrologie de la Vallée de la Grand Font

La vallée de la Grand Font est une vaste cuvette qui regorge de sources collinaires qui s’écoule dans une rivière de plus grande importance, la « Vimière » qui constitue le collecteur universel de l’ensemble de ces résurgences. Cette vallée fermée à l’est, par le plateau de Saint-Roch, s’étire selon une orientation est-ouest, en direction du fleuve Charente, où elle s’ouvre sur la plaine alluvionnaire. C’est dans cet environnement que l’on expulsera hors les murs de la cité d’Angoulême, tous les lépreux et autres pestiférés de la ville au Moyen-âge. C’est également, dans cette partie de la plaine, que fut construit l’Hôpital Général et le Collège Royal de la Marine. La vallée de la Grand Font, constituait le lieu d’entrainement des futurs élèves de la « Royale ». Les bassins d’entrainement à la navigation formaient de vastes étendues d’eau ou les élèves officiers apprenaient les secrets de la navigation. Ce sera dans les locaux du Collège Royal de la Marine et de l’Hôpital, que la gare des Chemins de Fer d’Orléans établira ses différents services et son plan de voie pour la circulation des trains. Elle sera inaugurée le 10 octobre 1852 par le Prince-Président Louis Napoléon. Avant cela, il aura été nécessaire d’assainir toute la vallée de la Grand Font, et de réaliser un important réseau hydraulique afin de collecter les eaux de la rivière « La Vimière » et des nombreuses sources du quartier, pour construire les voies, bâtiments, ouvrages d’art et autres installations de sécurité pour la venue du chemin de fer à Angoulême. Etc......

LA VALLEE DE LA GRAND FONT ET SON PATRIMOINE COTE EST – LES SITE RECONNUS

L’Ancienne Savonnerie de Saint-Roch – Rue de la Font du Croc

L’Aqueduc de la Font du Croc

Souterrain Refuge des Lépreux – Rue Marie Gounin Eléments D’Aqueduc De La Ferme Des Valettes Au Logis Du Maine Blanc - Rue de la Font du Croc

Vestiges de l’Aqueduc de la Ferme des Valettes au Maine Blanc

Découvertes des vestiges de l’Aqueduc aérien

Le logis du Maine Blanc et les Filles de la Sagesse

L’Orphelinat Leclerc-Chauvin

La Congrégation des Filles de la Sagesse

LA VALLEE DE LA GRAND FONT ET SON PATRIMOINE COTE NORD – LES SITES RECONNUS

Bassin-Lavoir - Rue de Bel Air à la Grand Font

Source des Lépreux - Bassin - Aqueduc Souterrain - Rue de Bel Air à la Grand Font

Fontaine des Lépreux - Aqueduc Souterrain - Bassins - Aqueduc Aérien - Rue de Bel Air à la Grand Font

« Logis de Grand Font » - Réseau Hydraulique du Logis - Citerne – puits - Bélier/Machine élévatoire – Aqueduc – Canalisations - Rue Marcel Pointeau

Ensemble hydraulique de la Villa « Vallet » - L’Aqueduc Souterrain Supérieur - le Bassin Monumental - le Captage des Sources - L’ Aqueduc Collecteur Sud, cours annexe de la Vimière - Rue Marcel Pointeau

Le Bassin de Lépreux, Villa « Vallet » - Rue Marcel Pointeau

Caniveaux en Dalots et Briques - Rue Rouget de l’Isle

LA VALLEE DE LA GRAND FONT ET SON PATRIMOINE COTE SUD – LES SITES RECONNUS

Ensemble Hydraulique de la Laverie Industrielle « LOCATEX » - Rue de la Grand Font

Ensemble Hydraulique de la « Villa des Sources » - Boulevard Denfert-Rochereau

Souterrain Refuge des Lépreux - Boulevard Denfert-Rochereau. ETC......

LES CINQ GARES D’ANGOULÊME ET LEUR NŒUDS FERROVIAIRES

La Gare d’Orléans – Gare SNCF

La Gare des Charentes – Gare de L’Etat

La Gare des Chemins de Fer Départementaux

Les Gares des Chemins de Fer Economiques - Angoulême Echange - Angoulême Ville

UNE NOUVELLE ERE

Entre 1852 et le début des années 1900, la gare d’Orléans sera un chantier en perpétuelle action. La création de nouvelles lignes ferroviaires en provenance ou à destination des quatre points cardinaux, va voir la création entre, 1867, 1872, 1878, 1889, 1911 et 1912, de gares indépendantes de la Compagnie d’Orléans dans la périphérie de l’Avenue du Maréchal De Lattre De Tassigny.

En 1912, les cinq gares d’Angoulême appartenant à quatre compagnies différentes sortiront de terre et la concurrence sera rude entre ces transporteurs du fer. Une seule résistera au temps, la première créée.

On peut considérer qu’après 1912, la gare d’Orléans aura achevé ses travaux de transformations et d’amélioration de son réseau.

En effet la création des gares des CFD et des CFEC, avenue De Lattre de Tassigny, engendrera des aménagements techniques pour les échanges commerciaux. Il faudra créer des plaques ou ponts tournants et des voies parallèles à l’écartement différent pour mettre en place les wagons et transborder les marchandises. La Compagnie des Chemins de Fer d’Orléans (PO), ne possédera que la « Gare d’Orléans ».

Celle de la Compagnie des Chemins de Fer des Charentes qui passera sous l’autorité de l’Etat en 1878 prendra dans un premier temps le nom de « Gare des Charentes » puis lorsqu’elle sera gérée par l’Etat elle se nommera « Gare de l’ETAT ».

La Compagnie des Chemins de Fer Départementaux (CFD), construira la sienne entre les deux gares principales de la ville, dans un espace très réduit.

La Compagnie des Chemins de Fers Economiques des Charentes (CFEC), s’établira à deux endroits du secteur de la Grand Font.

La gare des CFEC, d’« Angoulême Ville » sera édifiée en 1911, au-dessus du plan de voie de la gare Etat et de son tunnel de la Gâtine. Elle acheminera sa clientèle vers le sud du département.

La seconde station des CFEC, la gare d’« Angoulême Echange » sera construite de l’autre côté des voies du triage de la gare de l’Etat. Elle desservira principalement les zones géographiques du nord et de l’est de la Charente.

Les quatre compagnies détiendront à elles seules, le quasi monopole de l’économie charentaise. Le réseau fluvial constituera un autre pôle qui périclitera doucement. La concurrence sera rude et des conflits entre les réseaux ferroviaires éclateront régulièrement.

Toutefois des conventions lieront ces différentes compagnies pour leurs échanges commerciaux car il leur fallait surmonter les problèmes techniques existant la voie métrique et la voie normale.Etc......

Les Cheminots dans la Résistance

Bien avant que la résistance ne s’organise, l’avancée des troupes allemandes entraine la débâcle et entre le 4 et le 17 septembre 1939, la gare d'Angoulême voit son pic d'activité dépassé avec l'arrivée de 85 000 réfugiés de Moselle.

La Résistance de la SNCF se manifeste dès l’été 1940. Elle prendra plusieurs formes distinctes. La Résistance Collective va s’efforcer, par des atermoiements, des retards calculés, des difficultés techniques artificiellement créées, de contrecarrer les plans et les actions de l’ennemi.

La seconde forme, avant que tout ne soit organisé va être une Résistance Individuelle ou chaque cheminot va à sa façon créer des situations de retards ou commencer à saboter le matériel ou les installations ferroviaires. Le dernièr aspect de cette Résistance se fera à travers les organisations syndicales, clandestines pendant les activités professionnelles et qui constituera une arme décisive contre le Reich.

C’est en juillet 1938, que le Préfet de la Charente ordonnera la création d'un camp, aux Alliers sur la commune d'Angoulême. Ce camp se trouvait à « Rabion » en bordure de la voie ferrée Saintes-Angoulême. Un an plus tard, un article de presse du 02 février 1939, dans « La Petite Gironde » annonce l’arrivée à Angoulême, lors de «La Retirada», de 3000 réfugiés civils et politiques espagnols, comptant parmi eux 28 blessés, des femmes et des enfants. En juillet 1939, il servira d’internement 800 réfugiés Espagnols chassés de leur pays. Ces réfugiés avaient été rassemblés dans les camps de « la Combe aux Loups » à Ruelle sur Touvre et des « Alliers » à Angoulême. Ils pouvaient sortir du camp comme il le souhaitaient.

L’Administration Française recrutera parmi eux des travailleurs agricoles, mais surtout d’ouvriers du bâtiment. Le Préfet de la Charente offrit aux maçons espagnols des papiers d’identité de travailleurs libres, en échange de travaux de construction à la poudrière des « Alliers », proche du camp. Ce dernier servit également de camp de concentrations pour le nomades (Tziganes, Roms, Bohémiens, Manouches, etc), jusqu'en juin 1946.

D’autres déportés espagnols, seront logés dans les ateliers des usines Weiller, dans le faubourg Saint-Cybard. Sur ordre du Préfet de la Charente on installera l’électricité, une nurserie, une infirmerie et des dortoirs pour les familles. Il fera aussi livrer de la nourritures et du lait pour les enfants. Etc.......

Ici s'achèvent les extraits de notre ouvrage sur l'histoire de la vallée de la Grand Font. Nous ne pouvons malheureuseùment pas écrire tout le passé de ce quartier qui fut très animé tout au long des siècles. Nous invitons nos lecteurs à se procurer notre ouvrage pour découvrir dans le détail ce que fut l'évolution de ce faubourg d'Angoulême au fil du temps.

Le Responsable des Recherches

Daniel BERNARDIN

Plans,Dessins, Photos et DAO

Dessins

Daniel BERNARDIN - Emmanuelle FAURE-GIGNOUX - Michel NEAU - Jean-Michel BEAUSSANT - Bernard VIGIER - Henry LE DIRAISON -

Photos

Daniel BERNARDIN - James BERNARDIN - Michel MAUDET - Michel GUILLEBAUD - Michel PELISSIER - Dominique AUDET-PERRIER - Claude SAFFIER DE BARD -François PARATTE - Catherine CHAPT - Jean-Marie DEVAUD - Philippe MOREAU - Michel RENAUD - J-P CONDEMINE - Alain PORTE - Jean-Michel MADIGOUT - Simone MARTIN - Gérard FRESSER - Association Chemin de Fer Charente Limousine - M. ALLONCLE - Service Patrimoine Grand-Angoulême

Plans

Daniel Bernardin - Michel NEAU - Jean-Michel BEAUSSANT - Bernard VIGIER - Henry LE DIRAISON - Jean-Marc DUBOC - Laurent AUTHIER - Ludovic GOUBEAU - Florent GAILLARD - « La Vie du Rail »

Intervenants sur le site

GRAHT ( Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques Tolvère) Recherches Archéologiques et Historiques, Vallée de la Grand Font - 2000 à 2020 Daniel BERNARDIN – Jean BEN AOMAR – MATTHIEU MOUNIER - EMMANUELLE FAURE-GIGNOUX – Christian PLAISANCE - Daniel AUDOIN – Jean-Yves CLAVEL

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Bibliographie Historique

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IMAGO MUNDI - Les lépreux au Moyen Âge Encyclopédie gratuite en ligne

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Histoire Passion – Saintonge Aunis Angoumois - 994 - 1839 - Epidémies en Saintonge, Aunis et Angoumois, Charente et Charente-Maritime 2007

Jean VITAUX - Histoire de Lèpre La grande épidémie de lèpre européenne 2020

Jean VITAUX - Histoire de la Peste 2010

Alexandre NOGUERA - Une léproserie au Moyen Âge 2018

Jean GLENISSON - 1300/1500 : le temps des périls La Peste Edition Planète et Culture Art Loisirs 1966

Monique LUCENET - La peste, fléau majeur

Laurence MOULINIER - Les médecins dans le Centre-Ouest au Moyen Age (XIIIe-XVe siècle)

A. F LIEVRE - La Misère et les épidémies à Angoulême aux XVIe et XVIIe siècles Bulletin de la Société Archéologique et Historique de la Charente 1886

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Serge-Pierre GAUDOU – Jean-Paul VERNEUIL – 1852 – Ou - Angoulême Cette Année Là - Edition DEHEDIN - 1989

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Dictionnaire Biographique des Charentais - Le Croît Vif - 2005

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Adolphe SCHOELLER - Les Chemins de Fer Et les Tramways - 1902

Du Chemin de Fer en Charente - Le Croît Vif - 1997

Sylvain VITE - Uniformes du Rail En France de 1840 à nos jours - E.T.A.I. - 2e Trimestre 2003

Suzanne MANOT - L’Houmeau à Travers les Ages - Sarl Gestraud - 3e trimestre 2004

Yvette RENAUD - Au Temps de la Vapeur - Le Petit Mairat – Composervices - Septembre 2011

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Monseigneur Paul POUGET - Les Bombardements d’Angoulême - Bulletins et Mémoires de la Société Archéologique et Historique de la Charente - 1995

Philippe de Vomécourt - Document extrait de l'autobiographie - Who Lived to See the Day: France in arms 1940-45 - Hutchinson, 1st Edition, 1961

La chaîne Histoire - Histoire. Sur les traces des déportés du train fantôme - 22 Septembre 2018

Angoulême La Poudrerie, Mémoires d’Hommes - Esprit des Lieux

Bernard BENTZ – Yvette RENAUD - Les Rues d’Angoulême Du Passé au Présent – Composervices - Octobre 2005

ARTE Chaîne de Télévision - « Invitation au Voyage » - 01-01-2021

ALAIN LÉGER - Les Indésirables - L’histoire oubliée des Espagnols en pays charentais - 1re édition, Le Croît vif, - Paris, novembre 2000

Antoine GIMENEZ - Souvenirs de la Guerre d’Espagne

Nermin SIVASLI - Mémoire

Paul EUZIERE - Républicains Espagnols - Les Premiers Déportés, Les Premiers Gazés - Angoulême en 1939-1945 - La rafle du 8 octobre 1942

Patricia DI SCALA – Laurent LUTAUD (Documentaliste) - Les Naufragés et les Rescapés du Train Fantôme - Editions L’Harman Han - 2003

Daniel BERNARDIN - Guide Archéologique et Historique des Chemins de Fer Charentais - GRAHT 2013

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