QUELQUE PART EN CHARENTE
REPLIQUE DE PEINTURES PREHISTORIQUES
AVANT-PROPOS
C'est au cours d'une prospection au sol que l'étude primaire du site fut réalisée par trois personnes, membres de l’Association GRAHT (Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques Tolvère).
Découvert en 2011, ce site archéologique fit l'objet d'une étude approfondie de plusieurs semaines. Une fois nos investigations terminées, le Service Régional de l'Archéologie Poitou-Charentes (SRA) fut avisé pour venir authentifier le monument.
Implanté sur une propriété privée, nous avons toujours tu pour des raisons de protection le lieu exact de l'emplacement de cette cavité naturelle. A ce jour nous n'avions jamais dévoilé cette nouveauté car son authentification avait également été rejetée par le SRA de Poitiers.
Prospection au sol et étude primaire du site, réalisée par trois personnes, membres de l’Association GRAHT (Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques Tolvère).
La zone archéologique se situe en terrain rocailleux. C’est un plateau de forme ovale, recouvert d’une végétation constituée de chênes, de buis et de buissons de houx. Une barrière rocheuse fait face à l’est, dans la partie sud du plateau. Deux barrières calcaire, situées à des étages différents du coteau barre longitudinalement du nord au sud cette colline. D’un point de vue géologique, nous sommes sur un sol calcaire très bouleversé, se manifestant sous l’aspect d’amas chaotiques imposants, mais aussi par la présence de deux barrières calcaire à forte densité, installées sur deux niveaux de courbes géologiques différentes.
LE SITE DE "QUELQUE PART EN CHARENTE"
Le sommet du site présente les meilleures garanties de sécurité pour une occupation humaine de longue durée. La zone archéologique s’étend sur environ 200 mètres de long, à tous les étages des pentes du coteau à l’est, mais également au sud et à l’ouest. Il comprend trois zones d’occupation humaine. Les périodes préhistorique, protohistorique et médiévale ont été reconnues en de multiples points du site archéologique. Plusieurs grottes, abris sous roche et autres excavations ont été occupés par des groupes humains à de multiples périodes successives.
Un mobilier lithique et osseux ainsi que de la céramique appartenant aux époques, préhistorique, protohistorique et médiévale, jonche abondamment le sol de toute la zone archéologique. De nombreux ossement animaliers et quelques autres probablement humains occupent ce site de grande étendue.
Toutes les parcelles, quels que soient le niveau des courbes géologiques, regorgent d’un mobilier important, constitué principalement de débris de céramique dont certains sont très large et possèdent des décors divers que nous décrirons dans un autre paragraphe.
Les Peintures Rupestres du Site
Cette cavité naturelle, dont l’accès rappelle la porte d’un four à pain, est une poche d’air qui s’est creusée par l’action de l’eau, il y a plusieurs millions d’année, à l’intérieur d’un bloc de la barrière calcaire, proche du sommet du coteau. Orientée au nord-est, l’entrée est une bouche étroite, ouverte en demi-cercle, dont le diamètre repose sur un plateau constituant le sol de la salle interne, de cette anfractuosité naturelle. On y pénètre en rampant par une souricière.
L’accès est difficile et n’est pas autorisé aux personnes de fortes corpulences.
Le sas d’entrée à pour dimensions :
Longueur du sas d’entrée :
Largeur de l’entrée, côté extérieur : 1,04m
Largeur de l’entrée, coté interne : 1,15m
Hauteur du sas d’entrée : 35cm
Longueur du sas d’entrée, côté ouest : 1,15m
L’espace interne s’élève à 1,70m, au niveau de l’entrée et dans son extrémité ouest la hauteur atteint 2,10m. Il a une forme grossièrement conique. La salle cultuelle est de forme ovale. Depuis l’entrée, elle s’enfonce vers le sud, dans l’épaisseur de la roche, sur une distance de 3m.
Les dimensions au sol de cette salle sacrée inviolée, sont les suivantes :
Longueur de l’axe est-ouest : 2,500m
Profondeur de l’axe nord-sud depuis l’entrée : 1,70m
Profondeur du goulet étroit, en prolongement de la salle aux peintures sur l’axe nord-sud : 1,30m
A l’intérieur règne une douce tempétarure régulière, été comme hiver. Nous n’avons relevé à chaque saison aucune humidité dans la grotte parfaitement ventilée par le sas d’entrée. Donc il n’y a aucune couche de calcite recouvrant les peintures et les parois de la grotte.
A l’extérieur, au-dessous de cette langue de pierre se voit un second orifice, également naturel, très court et peu profond. Un autre creux, à droite de l’entrée côté ouest, contient du mobilier osseux. Des fragments de poterie, pouvant appartenir à la période protohistorique, se trouvent à proximité de l’entrée de ce sanctuaire.
«Description Des Peintures Rupestres»
Elles sont au nombre de cinq. Elles représentent des mains humaines peintes en rouge. Elles se positionnent ainsi :
Paroi Nord : Trois mains. Numérotées de 1 à 3.
Paroi Sud : Une main. Numérotée 4.
Paroi Est : Une main. Numérotée 5
Description des Mains Humaines de la Paroi Nord :
Main N°1 : « Empreinte Négative d’une Main Droite au Pochoir »
Elle se positionne au-dessus du trou de l’entrée de la cavité. Une fêlure de la roche la cisaille en deux, juste en dessous des doigts, les séparant de la paume aux contours indécis. Trois doigts sont nettement marqués sur la roche. Nous pensons apercevoir ce qui correspond à l’index, le majeur et l’annulaire. Ce qui semble être l’auriculaire se résume à un moignon. Est-ce le signe d’une amputation, d’un mauvais soufflage ou d’une altération de l’œuvre avec le temps ? L’espace du pouce est peu marqué ou effacé. Nous pensons que l’empreinte, ornant le dessus de l’entrée, se rapporte à la silhouette d’une main droite. Si l’on observe le dessin exécuté par soufflement ou projection, on distingue à gauche, l’amorce du poignet qui se dessine légèrement. Cette main peinte au-dessus de l’entré se trouve à 0,94m du sol du sanctuaire.
Main N°2 : « Empreinte Négative d’une Main Gauche au Pochoir »
Cette peinture repose sur la roche, à un niveau identique à la précédente. Bien que cette empreinte se soit détériorée avec le temps, il est possible de voir que son auteur a peint par projection sur la roche, une main gauche. Un détail du dessin très significatif, nous permet de penser qu’il s’agit bien de ce membre. En effet le mélange ocre rouge, projeté entre le pouce et l’index, rempli un espace plus bas que pour les autres doigts et il est parfaitement net sur cette peinture. Si l’on poursuit la lecture de la main, on distingue, l’index, le majeur et l’annulaire. L’auriculaire est absent, mais des vestiges du mélange de salive et de terre apparaissent encore partiellement entre ce doigt et l’annulaire. Le pouce est également très court, faut-il y voir le signe d’une amputation partielle ou ce doigt a-t-il été replié sur lui-même ? Il n’est pas impossible que cet artiste ait été amputé d’une partie du pouce et de l’auriculaire d’où la représentation de cette possible amputation apparente.
Cette main, peinte à gauche de la main N°1, en est distante de 40cm. Elle est au même niveau que celle-ci et se trouve à 0,94cm au-dessus du sol du sanctuaire.
Main N°3 : « Empreinte positive d’une Main Gauche »
C’est la dernière empreinte couvrant la paroi nord. Elle est peinte en surélévation par rapport aux deux précédentes. C’est l’un des deux plus beaux exemplaires découverts. L’artiste a assuré son geste posément. Contrairement à ses sœurs déjà décrites, elle a été imprimée par l’artiste directement sur la roche, après que celui-ci ait trempé sa main dans sa préparation rougeâtre.
Il n’est pas difficile de remarquer, en plusieurs points de la paume de cette main, les traces de cette pâte rouge épaisse. Ici la structure de son mélange coloré nous apparaît véritablement. Nous développerons la nature de cette composition naturelle, à la fin de notre description pour chacune de ces œuvres.
L’apposition de cette main gauche, est d’une netteté remarquable. L’artiste a apporté une grande application dans son geste, lors de l’impression de sa main sur la roche. Son but évident, était de conserver dans sa main, une grosse quantité de pâte, pour en coller une grande partie sur la surface choisie. Il avait certainement réfléchi préalablement à son geste, ceci dans un but manifeste de lui assurer une meilleure conservation et lui garantir une très longue longévité dans le temps.
Il est encore possible d’apercevoir, sur deux des cinq doigts, notamment l’index et le majeur, les traces de son enduit rouge, résultat de l’application de son épaisse préparation. Plusieurs phalanges, sur le majeur, l’annulaire et l’auriculaire sont nettement visibles. Le détail des doigts et la largeur de la paume, nous laissent penser qu’il s’agit d’une main d’adulte. Elle se positionne au-dessus de la main N°2, décalée à droite, de la largeur d’une main. Elle est imprimée à 1,18m, du sol de la cavité.
Description de la Main Humaine de la Paroi Sud :
Main N°4 : « Empreinte Positive d’une Main Indéterminée ? »
Cette empreinte est celle dont la conservation est la plus altérée. Il est très difficile d’en discerner les contours et la marque des doigts est totalement effacée. Seule la forme générale est perceptible. Il semble que cette empreinte corresponde à l’image N°3. La densité de terre rougeâtre nous parait fortement marquée sur la roche ce qui nous laisse supposer que l’artiste a trempé sa main dans sa boue rougeâtre avant de l’appliquer sur la paroi de la caverne. Il ne nous a pas été possible de savoir, si elle se rapportait à une main gauche ou droite.
Sa position la met en vis-à-vis de l’empreinte de la main N°2, à un niveau légèrement inférieur. Elle s’inscrit sur la roche à 0,74m au-dessus du sol. La distance la séparant de la main N°2, située en face, est de 0,80m.
Il n’existe pas d’autres vestiges d’empreintes de mains sur cette paroi sud.
Description de la Main Humaine de la Paroi Est :
Main N°5 : « Empreinte Négative d’une Main Gauche »
Le temps a parfaitement conservé cette œuvre, apposée sur la paroi est, de cette grotte. Elle est d’une perfection remarquable. La netteté des contours des doigts et de la paume de la main, est parfaite. Nous sommes en présence d’une empreinte de main gauche.
L’image a été obtenue par projection. L’artiste bénéficiait à cet endroit des commodités lui permettant de se positionner convenablement pour réaliser au « pochoir », la peinture de sa main, correctement posée et placée sur la roche. La hauteur de la grotte à cet endroit, 1,70m, lui permettait de s’installer aisément. Il était dans les mêmes dispositions physiques que pour la peinture de la main N°3, où, à cet autre endroit la hauteur atteint, 2,10m. Agenouillé, le visage penché, légèrement placé au dessus de sa main, il ou elle, pouvait ainsi peindre aisément, sa main appuyée sur le rocher.
La qualité de cette peinture est telle, que l’on pourrait penser, qu’elle vient d’être exécuter il y a peu de temps. La surface soufflée révèle une importante concentration de peinture entre les doigts. Ce détail nous indique que son auteur devait se trouver très près de sa main au moment de la projection du liquide coloré.
Cette main est peinte au même niveau que les mains N°1 et N°2, soit à 0,94m du sol de la cella. Elle est distante de la main N°1, positionnée au-dessus de l’entrée, de 0,60m.
Interprétation
Techniques ou Méthodes utilisées par l’Artiste
La technique du soufflage ou de la peinture au pochoir fut utilisée pour trois mains, les mains N°1, N°2 et N°5.
La technique de l’impression pour la main N°3, dont nous pouvons affirmer sans aucun doute possible cette pratique, en raison de la présence sur la roche d’une pellicule de terre rouge d’environ 2mm.
La main N°4, nous laisse également supposer l’utilisation de cette pratique. Cette technique par impression, pour cette peinture n’aurait tout simplement pas résisté à l’épreuve du temps. La pâte, une fois sèche, se serait désagrégée progressivement et tombée en poussière sur le sol. Ou encore ne s’agit-il pas d’une application maladroite sur la paroi, due à un déséquilibre, lors d’un changement de position ? Nous pensons fortement qu’il pourrait s’agir d’une perte d’équilibre ?
Plusieurs indices influencent notre jugement dans ce sens.
Le premier, c'est la morphologie de la roche à cet endroit. Ici, elle est en effet bosselée et ne se prêtait guère pour un ouvrage propre.
Le second, se caractérise par sa position sur la roche. Des cinq mains peintes sur la roche, elle est la plus près du sol, soit 0,74m, au lieu de 0,94m et 1,18m pour ses consœurs. L’artiste n’avait pas les conditions de commodité maximum, pour la peindre proprement, car son poignet se trouvait cassé en ce point et gênait l’impression de sa préparation sur la roche.
La troisième, est le lieu où elle fut peinte. A cet point précis de la salle, celle-ci se rétrécie sévèrement. Il était une nouvelle fois limité dans ses gestes et dans sa position agenouillée, il ou elle, avait peu d’aisance pour se mouvoir et offrir une application idéale à sa peinture. Il ou elle s’est probablement appuyé sur la roche, pour ne pas tomber sur le sol.
Réalisation des Peintures
Les mains négatives ont été obtenues par application de la main sur la roche, puis par projection d’une préparation plus ou moins liquide ou pâteuse. Ce colorant est soufflé par la bouche, autour de la main et entre les doigts, ce qui donne une représentation négative de la main.
Les mains positives sont enduites du produit coloré puis appliquées ou imprimées fortement sur la paroi. L’artiste a plongé sa main dans sa préparation plus épaisse comme nous l’avons observé et décrit, pour la réalisation de la main N°3. Une fois appliquée comme un tampon encreur, la main s’imprime en positif.
Le Colorant, Une Préparation d’Origine Minérale
Bien qu’une analyse scientifique plus approfondie nous donnerait sa composition exacte, il nous semble que la préparation de l’artiste nous parait être d’origine minérale, contenant une forte proportion d’oxyde fer. La couleur, rouge, orange, jaune, verte ou bleu d’un sol argileux correspond à la teneur en fer contenu dans le sol, oxydé pour le rouge, l’orange et le jaune et en quantité réduite pour les deux dernières. La couleur rouge foncé, nettement présente dans l’enduit recouvrant la roche de la main N°3, nous laisse envisager l’hypothèse d’une composition fortement oxydée de fer.
Les Mains Humaines de « La Roche à Truffandier » et l’Indice de Manning
Si l’on se réfère à la méthode de recherche mis au point par John T. Manning pour connaitre le sexe de la personne dont la main est peinte, il nous faut examiner le rapport de longueur entre les index et les annulaires de chacune d’entre elles. Cette différenciation sexuelle se manifeste chez les femmes, par le fait que l’index et l’annulaire sont de même longueur, alors que chez l’homme l’index est plus court que l’annulaire. C’est ce que l’on nomme l’indice de Manning.
Le mauvais état de conservation de la main N°4, ne permettant pas d’obtenir une lecture correcte, nous l’avons exclu de cette étude.
Pour les autres mains, plus ou moins bien reproduites ou conservées sur les parois, nous nous garderons bien d’émettre un jugement définitif sur leur appartenance sexuelle. Nous émettrons seulement un avis, que voudrons bien confirmer ou infirmer les experts en la matière car nous n’avons pas les mêmes moyens scientifiques pour les mesurer de façon précise. Néanmoins nous avons mesuré avec toutes les précautions qui s’imposent chaque main.
Main N°1 : « Empreinte Négative d’une Main Droite au Pochoir »
Longueur de l’Index = 5,5cm, Longueur de l’Annulaire : 7cm
Nature du sexe retenue : Masculin ?
Main N°2 : « Empreinte Négative d’une Main Gauche au Pochoir »
Longueur de l’Index = 6cm, Longueur de l’Annulaire : 6cm
Nature du sexe retenue : Féminin ?
Main N°3 : « Empreinte Positive d’une Main Gauche »
Longueur de l’Index = 6cm, Longueur de l’Annulaire : 6cm
Nature du sexe retenue : Féminin ?
Main N°5 : « Empreinte Négative d’une Main Gauche »
Longueur de l’Index = 6,5cm, Longueur de l’Annulaire : 6,5cm
Nature du sexe retenue : Féminin ?
Datation
Hypothèse de datation envisagée : -25000 Ans à -27000 Ans avant notre èrefut la datation arrêtée par le SRA de Poitiers en 2011.
Période supposée : Paléolithique Supérieur, Période du Gravettien.
Mais là encore, cette hypothèse de datation méritera d’être confirmée par les préhistoriens, bien qu'une première expertise fut rendue pour ces peintures.
Etat de conservation du site
Le site n’a encore jamais été vu en dehors du SRA, des adhérents du GRAHT et du propriétaire, par la presse, la télévision et les radios. Les animaux sauvages eux-mêmes, ne sont jamais venus se réfugier dans cet antre pratiquement invisible. La salle aux mains rouges était d’une propreté remarquable à notre arrivée. Parfaitement aérée, il ne règne à l’intérieur de cet espace, aucune forme d’humidité apparente, qui aurait pu altérée la qualité des peintures rupestres.
Le site, fut comme protégé jusqu’à sa découverte. Il se trouve donc dans un parfait état de conservation.
Mobilier ramassé
Aucun mobilier ne jonchait le sol du sanctuaire. Pas de lampes à huile ou d’outils ne furent laissés ou oubliés dans la cavité. Le seul mobilier recueilli fut celui ramassé à l’extérieur du sanctuaire, sur le sol de la zone archéologique, à l’intérieur de laquelle se trouve « la Roche à Truffandier ». Un os aperçu à l’extérieur à proximité de l’entrée a été laissé en place et caché sous la mousse.
En conclusion, nous avancerons plusieurs hypothèses que les spécialistes devront vérifier :
Premièrement, il semble, compte tenu de l’étroitesse du passage pour pénétrer dans « La Roche à TRUFFANDIER » que seul un corps svelte et longiligne pouvait se glisser à l’intérieur du sanctuaire.
Deuxièmement, l’exiguïté du lieu, ne pouvait permettre à plusieurs personnes de séjourner longuement à l’intérieur de la salle. Tout au plus, seule deux personnes avaient une aisance réduite pour s’y mouvoir.
Troisièmement, compte tenu des premiers éléments de cette étude et avant que les scientifiques ne fassent leurs rapports scientifiques et commentaires définitifs qui modifieront à n’en pas douter, notre propre analyse préliminaire, si l’on prend en considération les indices de Manning, pour les mains, N°2, N°3 et N°5, positionnées sur les parois nord et est, nous serions en présence d’une artiste femme, pouvant être accompagnée par un homme plus jeune.
Quatrièmement, la main positive N°3, se positionne à un étage supérieur par rapport aux mains N°1, N°2, et N°5. Elle se positionne à 1,18m du sol alors que les autres mains sont alignées à 0,94m, soit nettement au-dessus des autres. Nous n’avons pas pris volontairement en compte la position de la main N°4, peinte à 0,74m au-dessus du sol, car nous ignorons s’il s’agit d’un acte délibéré ou d’un accident ?
Y a-t-il eu une organisation délibérée des peintures des mains sur la paroi nord ? Main positive à l’étage supérieur, mains négatives à l’étage inférieur ? Nous pensons à une volonté délibérée de les avoir peintes selon ce principe. Nous croyons qu’il s’agit là d’un acte réfléchi pour leur positionnement, main positive à l’étage supérieur, main négative à l’étage inférieur.
Un autre détail est évident, cet espace n’a jamais été habité, c’est un sanctuaire. Donc, nous laissons aux scientifiques le soin de nous éclairer davantage sur les hypothèses que nous émettons humblement, sachant que nos connaissances, bien moindre que les leurs, ne peuvent servir qu’à éclairer modestement, des scientifiques reconnus internationalement et dont nous reconnaissons l’autorité en la matière.
Nouveautés Scientifiques
Nous avons entendu les commentaires de ces professionnels et les respectons, mais nous nous posons toujours la question de savoir, comment peut-il y avoir de la calcite sur les parois d’une grotte, en milieu sec et parfaitement ventilée, été comme hiver, à l’abri de tout ruissellement d’eau et parfaitement protégé naturellement. Bien que nous soyons des amateurs, nous aimerions avoir des explications à cette interrogation et de plus il existe de par le monde des peintures rupestres en milieu sec et désertique. L’Algérie, le Sahara, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe et l’Australie et nous en oublions beaucoup d’autres, nous viennent à l’idée comme lieu où furent retrouvées des peintures et cela sans trace de calcite, alors…………..faut-il qu’il y ait toujours de la calcite pour dire que des peintures ne sont pas préhistoriques ?
Note : "
Etude du Site Archéologique
Daniel BERNARDIN - Responsable de l'Opération Archéologique, auteur du texte
Fabien TRUFFANDIER - Découvreur du site archéologique - Relevé des mesures
Participation à l'écriture du Rapport SRA
Daniel Bernardin, avec la participation de Fabien et Yann Truffanfier ainsi que de Christine et Lionel Bernardin.
Dessins et DAO
Daniel BERNARDIN
Intervenants sur le site
Fabien TRUFFANDIER (Découvreur)
Yann TRUFFANDIER (Découvreur)
Daniel BERNARDIN ( Découvreur)
Références (bibliographie, archives)
Christian Vernou « Carte Archéologique de la Gaule, La Charente 16 » année 1993.
Christiane Leroy-Prost, Industrie Osseuse Aurignacienne,
Docteur Jan Jelinek, Encyclopédie Illustrée de L’Homme Préhistorique, Gründ, 1976.
Crédit photos :
Daniel BERNARDIN
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